Publié le 21 septembre 2022 par ESSPA Éducation
Analyse de Mikaël Sautron, Directeur du Groupe ESSPA
La transition entre le lycée et l’enseignement supérieur peut être déroutante. Période de choix, de changement de statut, de changement des attentes aussi, elle est vécue différemment par les étudiants qui s’interrogent sur leur avenir. Alors, pourquoi est-ce un moment charnière ? Faut-il laisser son ambition derrière soi pour atténuer la pression ? L’apprentissage permet-il de répondre aux attentes des jeunes d’aujourd’hui ? Mikaël Sautron, Directeur du groupe ESSPA nous répond.
Être l’artisan de son propre destin
Au lycée, les élèves sont suivis de près par les professeurs qui traquent leurs moindres faux-pas, les poussent à travailler bon grès mal grès. Cette posture passive, les élèves doivent s’en débarrasser une fois le bac en poche : c’est à eux de trouver les ressources pour s’investir et donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils sont désormais les artisans de leur propre destin. Si l’ESSPA est toujours aux côtés des étudiants pour les accompagner, eux seuls ont les clés en mains pour réussir. C’est pourquoi nous mettons l’accent sur l’ambition et cultivons un esprit d’excellence.
Réussir : un objectif sain
Si la réussite est un concept galvaudé car trop et mal utilisé, il faut lui redonner ses lettres de noblesse. Réussir, c’est parvenir à un objectif que l’on s’est fixé. C’est montrer aux autres mais surtout à soi-même que l’on est capable de se dépasser. Réussir, c’est finalement être digne. Ici, à l’ESSPA, nous croyons en les capacités de nos étudiants à s’élever. Notre équipe pédagogique, motivée et aguerrie, les aide dans cette entreprise pour déterminer avec eux ce que sont leurs objectifs et les aider à trouver le chemin pour les atteindre.
Choisir sa voie
Avant d’avoir 18 ans, peu de choix s’imposent aux jeunes. Certes, ils ont dû choisir quelle langue étudier, quelles options suivre au lycée. Mais ces choix ne sont pas fondamentalement déterminants. Tout se joue après. Ce passage entre le lycée, où tout est possible, et l’enseignement supérieur peut être très perturbant et source d’angoisse. C’est pour cela que nous essayons d’informer au maximum les futurs étudiants sur le contenu de nos cursus et les aiguillons vers les voies qui leur correspondent le mieux. L’alternance permet par ailleurs d’être directement projeté dans le métier. Aucune mauvaise surprise ne sera alors à déplorer par l’étudiant : il sait immédiatement si son choix est le bon ou non. Un gain de temps précieux quand on sait que de nombreux jeunes se réorientent après de longues études. D’après le Ministère de l’enseignement supérieur, en 2019, 15 % de la cohorte entrée à l’université dans l’année a changé de filière universitaire au bout d’un an, contre 10 % il y a dix ans.
Actif et étudiant
Si le changement peut paraître brutal, les apprentis sortant tout juste du lycée, ils n’en restent pas moins des étudiants. Ils portent une double casquette : actifs et étudiants. Cela demande une certaine souplesse qui leur sera bénéfique tout au long de leur parcours. Ils doivent savoir jongler entre deux postures : la posture professionnelle et la vie estudiantine. Celle-ci rime aussi avec engagement puisque de nombreux élèves s’investissent dans la vie associative, notamment au sein du BDE (bureau des étudiants). Cela fait beaucoup de nouveauté pour des jeunes. Mais ils sont demandeurs de responsabilités et accueillent ces changements avec enthousiasme. Il faut dire qu’à l’ESSPA, nous faisons tout pour adoucir cette transition et restons proches des étudiants, à leur écoute. Les étudiants m’appellent d’ailleurs par mon prénom et savent que la porte de mon bureau leur est ouverte.